La paroisse du père paret : jean louis chretien
histoire des grandes églises sur le territoire français
D'unité et de développement civile.
Au secteur de ces dangers, par son comportement à la croyances ferme et attentife, le roi sut retenir les prétentions cléricale dans du plafond favorables à son pouvoir, et faire prévaloir l'autorité du roi sur la féodalité. Dès cette époque nous voyons ces constructions se ralentir, ou se finir sans perdre de temps, à moins grand échelle, et s'atrophier pour ainsi dire. Les rares analyses des comptes montrent que les réserves faites par les pontifes se étaient vidées, habituellement en rachat d'immeubles à l'alentour des anciennes grandes églises, et dans le lancement de la construction de la paroisse. Celle-la, n’étant plus nourrie que par des dons par ans et les excédents dégagés par les ressources du monde du pontife, perdait en vitesse donc.
À la mort de philippe-auguste, en 1223, les principales grandes églises -peu sont achevées- saisies dans le domaine royal étaient celles de sens, de la capitale, de chartres, de bourges, de noyon, de laon, de soissons, de meaux, d'amiens, d'arras, de cambrai, de rouen, de Évreux, de sées, de bayeux, de coutances, du mans, d'angers, de poitiers, de tours ; or tous ces diocèses avaient rebâti leurs grandes églises, dont les constructions étaient très avancées. Si certains diocèses sont politiquement mariés à le domaine du roi, et s'en reconnaissent vassaux, leurs grandes églises se élèvent vite sur des plans nouveaux, comme celles de la france; les paroisses de reims, de châlons, de troyes en champagne, sont les premiers à suivre le mouvement. En bourgogne, ceux d'auxerre et de nevers, les plus rapprochés du domaine royal, reconstruisent leurs cathédrales ; ceux d'autun et de langres, plus éloignés, conservent leurs traditionnelles paroisses élevées vers le milieu du xiie siècle.
À le décès de charles v, en 1380, les anglais ne détiennent plus que bordeaux, le cotentin et calais ; mais la résine est fatiguée : les cathédrales dont la reconstruction ne fut jamais commencée durant tout le xiiie siècle demeurent ce qu'elle étaient ; celles demeurées pas terminées se terminent avec difficulté.
l'art flamboyant
Il s'avoue par l'emploi de l'arc brisé, dont la clé de voûte forme un angle entre les 2 arcs qui la composent. Il a surtout été utilisé pour la reconstruction des cathédrales.
Son aspect est plus svelte et élancé, grâce à l'emploi d'arcs boutants, qui permettent de reporter la poussée loin des murets, qui sont alors évidés pour faire place à de fortes baies. Les extérieurs s'ornent alors de splendides vitraux comme à la sainte chapelle, ou dans la cathédrale de beauvais, plus forte clé de voûte gothique, avec 48 m caractérisée par sa forme en croix grecque.