Le père paret : jean louis chretien




rôle et racine des cathédrales
Le mot a pour origine le terme français cathèdre, qui vient lui-même du grec , signifiant siège, d'où trône épiscopal. En vieux français, on retrouve le verbe cathédrer et le participe cathédrant, qui veulent dire siéger et siégeant dans les écritures de montaignecitation nécessaire. Le terme cathédrale lui-même était d'abord un adjectif ( on disait église cathédrale ) avant de devenir un nom à le xviie siècle.
C’était dans les paroisses grandes églises, dans cet endroit destiné à la cathèdre, que les prélats procédaient à les ordinations. Lorsque ces derniers étaient conviés par l'abbé d'une abbaye, on déposait une cathèdre à le fond du refuge. La paroisse abbatiale devenait alors cathédrale.
Le siège épiscopal était le signe et l'emblème de la juridiction des évêques. La judicature épiscopale était ainsi le vrai liaison qui avait marié la basilique antique à le christianisme. La cathédrale n’est pas seulement une paroisse appropriée à la division du culte, elle garde, et possédait encore bien plus durant les 1ers siècles du christianisme, le caractère d'une cour de justice sacré, et les cathédrales sont restées longtemps, jusque à le xive siècle, des locaux à la croyances clérical et civils. On ne s'y réunissait non seulement en vue d'assister à les offices cléricaux, on y tenait également des assemblées d'ordre politique ; les considérations religieuses n’étaient néanmoins pas sans d'influence sur ces réunions civiles ou militaires.





histoire du gotisme
Le type gothique se montre exclusivement en forte picardie6 et en Île-de-france, les tous premiers monuments protogothiques venant à le monde dans la région francilienne. La principale hypothèse pour expliquer ces lieux de naissance francilien et picard est qu'il sont exclusivement habités à cette époque de locaux paléochrétiens, spécialement de grandes églises à muretins achèvements, charpentées et percées de nombreuses baies. Ces régions sont donc déjà préparées à les assortiment stratégiques et décoratifs du médiéval. De plus, elles assistent à l'avènement des capétiens et la consolidation du État qui, à mesure du rattachement des fiefs féodaux, impose comme symbole du gouvernement royal le renouvellement de ces locaux. Enfin, elles sont à la frontière de zones dynamiques à le niveau des inventions architecturales : la bourgogne , la normandie qui fait venir la voûte sur croisée d'ogives d'angleterre ( abbaye de jumièges, abbaye de lessay ). Endroit de passage, de brassage, la picardie et le Île-de-france voient les 1ers maîtres médiévals récapituler toutes ces influences.
La forme évolue dans le temps : à le gothique dit primitif ( xiie siècle ) succèdent en france le médiéval traditionnelle ( 1190 - 1230 environ ) , puis le moyenâgeux rayonnant ( v.1230- v.1350 ) , naturellement le gothique flamboyant. À la renaissance, le type flamboyant évolue, sur le territoire français, vers un type mulâtre de structure médiéval et de décoration renaissance.
Son expansion géographique se fait fondamentalement en europe occidentale et l'architecture médiéval se découpe en de nombreuses options locales : médiéval angevin, normand, perpendiculaire...





l'art moyenâgeux
Il se reconnaît par l'emploi de l'arc brisé, dont la clef de voûte forme un angle entre les 2 arcs qui la constituent. Il a surtout été utilisé pour la restructuration des cathédrales.
Son aspect est plus svelte et élancé, grâce à l'emploi d'arcs boutants, qui permettent de reporter la poussée loin des murets, qui sont dans ce cas évidés en vue de faire place à de larges baies. Les façades s'ornent dans ce cas de splendides rosaces comme à la sainte chapelle, ou dans la cathédrale de beauvais, plus forte clé de voûte moyenâgeux, avec 48 m caractérisée par son style en croix grecque ( le transept et la nef possèdent la même longueur ).