La paroisse du père paret : la priere chretienne
histoire des cathédrales sur le territoire français
D'unité et de structuration civile.
Les imposantes grandes églises se élèvent à la fin du xiie siècle à sens noyon, laon, reims, amiens, saint-denis, le mans métropoles qui toutes avaient, les premières, signalé la délivrance des communes; dans la ville-capitale du Île-de-france, centre du pouvoir monarchique, paris; à rouen, centre de la plus belle province conquise par philippe auguste; à liège, capitale de la commune princiaire de liège.
L'alliance du clergé avec le roi ne traîna pas à inquiéter les barons ; st louis concéda prochainement que le gouvernement royal ne faisait que échanger de maître. En 1235, la noblesse de france et le roi s'assemblèrent à saint-denis afin de réduire la force que les tribunaux ecclésiastiques se étaient arrogée. En 1246, les barons rédigèrent un traité de fusion et désignèrent une commission des quatre plus performants d'entre eux, afin de choisir dans quels cas le baronnage devait prendre fait et cause pour tout seigneur vexé par les ecclésiastiques ; de plus, chaque seigneur donnait parole à partager la centième partie de son revenu, afin de poursuivre activement le but de la fusion.
Au secteur de ces dangers, par sa conduite à la croyances verrouille et prudente, le roi sut contenir les prétentions du clergé dans des limites avantageux à son pouvoir, et faire prévaloir le pouvoir du roi sur la féodalité. À partir de cette époque nous assistons à ces constructions se ralentir, ou se finir en vitesse, à moins immense échelle, et s'atrophier pour ainsi dire. Les quelques études des opérations présentent que les réserves faites par les pontifes se étaient épuisées, souvent en rachat de logements autour des anciennes cathédrales, et dans le lancement de la construction de la paroisse. Celle-la, n’étant plus nourrie que par des dons par ans et les excédents débarrassés par les moyens du domaine du prélat, ralentissait ainsi.
À la fin du xiiie siècle, les travaux de ces immenses constructions tard sorties de terre n’arrivèrent pas à leur développement final ; ils s'arrêtèrent subitement ; si les grandes églises furent achevées, ce ne fut plus que à l'aide des efforts privés de prélats ou de chapitres qui utilisèrent leurs propres biens afin de clôturer ce que la croyance et l'emportement de toute une population avaient permis de commencer. Rares sont les cathédrales qui aient été closes telles qu'elles avaient été projetées ; et c’est logique : le époque pendant laquelle leur vie est pour ainsi dire une nécessité impérieux, le terme d'une envie implacable, est comprise entre l'an 1180 et 1240. 60 ans. Ce qui surprend à présent, c’est qu'en un temps aussi court on ait pu obtenir, sur un territoire aussi immense, des retombées aussi étonnants ; car ce n’était pas uniquement des tactiques qu'il fallait trouver, mais des milliers d'artistes qui, la plupart, étaient des individus dont le talent dans l'exécution des ouvrages est pour nous à présent un thème d'emballement.
Hors du domaine royal, le mouvement n’est pas, et ce n’est que bien plus tard, dans les alentours du xiiie siècle, lorsque la monarchie eut approximativement réuni les différentes provinces des gaules à la couronne, que l'on entreprend la reconstruction des cathédrales. C’est alors que quelques diocèses substituent leurs anciens locaux par des batiments neufs élevées sur des plans sortis du domaine royal. Mais ce mouvement est restreint, timide, et il s'arrête prochainement par suite des difficultés politiques du xive siècle.
À le décès de charles v, en 1380, les anglais ne détiennent plus que bordeaux, le cotentin et calais ; mais la sève est fatiguée : les grandes églises dont la restructuration ne fut jamais débutée durant tout le xiiie siècle demeurent ce qu'elle étaient ; celles demeurées pas terminées se terminent avec difficulté.
tournant
Depuis le point de départ et jusque à le xve siècle, dans toute l'europe chrétiens, le bâtiment du église était propre à une prière collectif dirigée vers l'est ( c’est ce qu'on a nommé la direction — il s'agit là de l'origine de ce terme ). Car l'attente du soleil levant est un trait principal de la prière et de la spiritualité chrétiennes. Maintenant cette tradition est gardée dans le Église d'orient. De même, le soleil signifie d'abord clarté et clarté suprême (. . . ) et selon st eusèbe d'alexandrie, les chrétiens jusque à le ve siècle avaient chéri dieu la figure orienté vers le soleil levant. Le soleil montant étant très fréquemment comparé à un volatile. Le mazdéisme assimile le soleil à un coq qui annonce le lever du jour, et nos clochers chrétiens portent encore ce volatile qui représente l'attention du âme en patientant la seconde venue du christ, la naissance de l'imposante aurore1. Le coq étant communément représenté grâce à les accessoires de la passion.