Le père paret : christian le lion
histoire des grandes églises en france
D'unité et de structuration civile.
L'entente cléricale avec la monarchie ne traîna pas à préoccuper les barons ; saint louis concéda bientôt que le pouvoir royal ne faisait que changer de maître. En 1235, la noblesse de france et le roi s'assemblèrent à saint-denis pour restreindre la puissance que les tribunaux ecclésiastiques se étaient arrogée. En 1246, les barons rédigèrent un traité d'union et désignèrent une prime des quatre plus puissants d'entre eux, afin de décider dans quels cas le baronnage devait prendre fait et cause pour tout seigneur vexé par les religieux ; de plus, chaque seigneur donnait parole à mettre en commun la centième partie de son revenu, afin de continuer réellement le but de la fusion.
En dehors du domaine royal, le déplacement n’existe pas, et ce n’est que plus tard, dans les alentours du xiiie siècle, quand la monarchie eut à peu près réuni toutes les provinces des gaules à la couronne, que l'on entreprend la reconstruction des grandes églises. C’est à ce moment que certaines diocèses subrogent leurs anciens monuments par des batiments récents élevées sur des plans sortis du domaine du roi. Mais ce mouvement est limite, timide, et il se stoppe bientôt par suite du fil à retordre politiques du xive siècle.
À le décès de charles v, en 1380, les anglo-saxon ne détiennent plus que bordeaux, le cotentin et calais ; mais la résine est fatiguée : les cathédrales dont la reconstruction n’a jamais été débutée pendant le xiiie siècle restent ce qu'elle étaient ; celles demeurées pas terminées se finissent avec peine.
tournant
Depuis les origines et jusque à le xve siècle, dans toute l'europe chrétiens, le local de la paroisse était adéquat à une prière collectif dirigée vers l'est ( c’est ce qu'on a appelé l'orientation — il s'agit là de la racine de ce terme ). Car l'attente du soleil levant est un trait essentiel de la prière et de la spiritualité chrétiennes. Actuellement cette culture est gardée dans le Église d'orient. De même, le soleil signifie premièrement lumière et clarté extrême (. . . ) et d'après saint eusèbe d'alexandrie, les chrétiens jusque à le ve siècle adoraient dieu le portait tourné vers le soleil levant. Le soleil montant étant assez souvent comparé à un volatile. Le mazdéisme assimile le soleil à un coq qui annonce le soulever du jour, et nos clochers chrétiens portent encore ce volatile qui représente l'attention de l'esprit en patientant la deuxième venue du christ, la naissance de la grande aurore1. Le coq est d'ailleurs généralement représenté grâce à les accessoires de la passion.