Le père paret : mariage chretien
histoire des grandes églises sur le territoire français
D'unité et de structuration civile.
Au milieu de ces dangers, par son comportement à la croyances ferme et prudente, le roi sut contenir les prétentions du clergé dans du plafond avantageux à son pouvoir, et faire prévaloir l'autorité du roi sur la féodalité. Dès cette époque nous voyons ces constructions se ralentir, ou s'achever en vitesse, à moins grand échelle, et s'atrophier pour ainsi dire. Les rares analyses des opérations montrent que les réserves faites par les prélats se étaient épuisées, souvent en rachat de logements à l'alentour des traditionnelles grandes églises, et dans le début de la construction du église. Celle-ci, n’étant plus alimentée que par des dons par ans et les excédents débarrassés par les ressources du domaine du pontife, ralentissait ainsi.
Hors du domaine du roi, le mouvement n’est pas, et ce n’est que plus tard, dans les alentours du xiiie siècle, lorsque la monarchie eut à peu près rassemblé toutes les provinces des gaules à la couronne, que l'on entreprend la reconstruction des cathédrales. C’est alors que certaines diocèses substituent leurs anciens monuments par des monuments neufs élevées sur des plans sortis du domaine royal. Mais ce mouvement est limite, timide, et il se stoppe bientôt par suite des difficultés politiques du xive siècle.
À le décès de philippe le bel, en 1314, le domaine royal s'est étendu : il a englobé la champagne ; il possède le languedoc, le marquisat de provence ; il a l'auvergne et la bourgogne à le sein de ses provinces. Montpellier, carcassonne, narbonne, lyon, exécutent dans leurs cathédrales du chantier considérables et tentent de
À le décès de charles v, en 1380, les anglo-saxon ne possèdent plus que bordeaux, le cotentin et calais ; mais la résine est surmenée : les grandes églises dont la restructuration n’a jamais été démarrée durant le xiiie siècle restent ce qu'elle étaient ; celles demeurées pas terminées s'achèvent avec peine.
l'art flamboyant
Il s'avoue par l'emploi de l'arc brisé, dont la clé de voûte forme un angle entre les deux arcs qui la constituent. Il a d'autant plus été utilisé pour la restructuration des grandes églises.
Son aspect est plus svelte et élancé, grâce à l'emploi d'arcs boutants, afin de reporter l'accroissement loin des parapets, qui sont alors évidés pour faire place à de fortes baies. Les façades s'ornent alors de splendides rosaces comme à la sainte chapelle, ou dans la cathédrale de beauvais, plus haute clef de voûte moyenâgeux, avec 48 m caractérisée par sa forme en croix grecque.