Le père paret : benjamin millepied religion




but et racine des cathédrales
Le terme a pour origine le mot français cathèdre, qui arrive lui-même du grec ( kathédra ) , voulant dire siège, par conséquent trône épiscopal. En vieux français, on voit le verbe cathédrer et le participe cathédrant, qui signifient siéger et siégeant dans les écritures de montaignecitation nécessaire. Le mot cathédrale lui-même était premièrement un adjectif ( on disait église cathédrale ) avant de devenir un nom à le xviie siècle.
Dans les paroisses antiques, le trône du prélat, la cathèdre ( cathedra en latin ) était mise à l'extrémité de l'abside, dans le pivot, comme le siège du juge de la basilique antique, et l'autel se élevait de l'avant de la tribune, classiquement sur la pierre tombale d'un martyr. Le pontife, encadré de son clergé, se trouvait donc de l'autre coté de l'autel, isolé et sans de retable ; il voyait donc l'officiant en face. Cet agencement primitive montre pourquoi, jusque vers le milieu du dernier siècle du moyen Âge, dans certaines cathédrales, le maître-autel n’était qu'une table sans gradins, tabernacles ni retables.
Contrairement à ce que l'on pense, la plus grande église d'europe, la basilique saint-pierre du vatican qui conserve encore la direction de saint pierre enfermé dans une chaire de bronze à le fond de l'abside, n’est pourtant pas cathédrale de rome, ce sujet étant destiné à saint-jean de latran.





histoire du gotisme
Le style gothique apparaît fondamentalement en haute picardie6 et en Île-de-france, les tous 1ers bâtiments protogothiques venant à le monde dans la région francilienne. La plus grande supposition en vue d'expliquer ces lieux de naissance francilien et picard est que sont ils essentiellement habités à cette période de monuments paléochrétiens, spécialement de grandes églises à muretins fins, charpentées et percées plusieurs baies. Ces secteurs sont ainsi déjà préparées à les choix techniques et décoratifs du moyenâgeux. D'autre part, elles voient l'apparition des capétiens et la consolidation du État qui, au fure et à mesure de l'incorporation des fiefs féodaux, dicte comme signe du gouvernement royal le renouvellement de ces édifices. Pour finir, elles sont à la limite de régions énergiques à le niveau des inventions architecturales : la bourgogne ( arc brisé inventé à l'abbaye de cluny, arc-boutants inventés à cluny et vézelay ) , la normandie qui fait venir la voûte sur croisée d'ogives d'angleterre ( abbaye de jumièges, abbaye de lessay ). Endroit de passage, de brassage, la picardie et le Île-de-france voient les 1ers maîtres médiévals résumer toutes ces influences.
Le type change dans le temps : à le gothique dit antique ( xiie siècle ) succèdent en france le moyenâgeux classique ( 1190 - 1230 aproximativement ) , puis le flamboyant rayonnant ( v.1230- v.1350 ) , pour conclure le moyenâgeux gothique. À la renaissance, le type moyenâgeux évolue, en france, vers un style mulâtre d'architecture médiéval et de décor renaissance ( église saint Étienne du mont à la capitale ).
Son extension topographique se fait fondamentalement en europe occidentale et l'architecture flamboyant se divise en plusieurs options locales : médiéval angevin, normand, perpendiculaire...





l'art flamboyant
Il s'avoue par l'emploi de l'arc brisé, dont la clé de voûte forme un angle entre les deux arcs qui la constituent. Il a surtout été utilisé pour la reconstruction des grandes églises.
Son aspect est plus svelte et élancé, grâce à l'emploi d'arcs boutants, qui permettent de reporter l'accroissement loin des parapets, qui sont alors évidés pour faire place à de fortes baies. Les extérieurs s'ornent alors de magnifiques rosaces comme à la sainte chapelle, ou dans la cathédrale de beauvais, plus haute clé de voûte gothique, avec 48 mètres définie par son type en croix grecque ( le transept et la nef possèdent la même longueur ).